Assis dans un fauteuil

Sujet: Assis dans un fauteuil Jeu 29 Oct 2009 - 9:50

Le commandant Silver était assis dans un fauteuil tendu de tissu rouge. Il réflechissait. Cela faisait des semaines qu'il attendait dans son château que des aventuriers répondent à son annonce. Il faut dire que celle-ci avait été plutôt officieuse. En effet, il ne tenait pas à voir débarquer la presse au château ou un quelconque autre média qui le prendrait pour un imbécile. Mais plus que tout, il avait peur que ces personnes le croient et partent de leur côté à la recherche de portes.

N'y tenant plus, il se leva d'un bond. Un feu crépitait dans la cheminée et il s'en approcha à grands pas. Son regard plongea au cœur des flammes dansantes tandis qu'il réfléchissait encore. Soudain, il prit sa décision. Il partirait quelques jours explorer le sud de la France. Il se rassit pour penser plus calmement à tout ce qu'il devrait emmener. Sa décision était prise, il partirait dans deux heure!

Messages : 42 Date d'inscription : 09/07/2009

Deux heurs et quelques (3 ans en fait) plus tard, Ichetiqui entra dans le salon. Il venait des cuisines et avait une énorme tourte aux fruits rouges si on en croit sa frimousse maculée de confitures. Il s'arreta net devant le fauteuil où c'était assoupi le Commandant Silver. et le regarda en mâchouillant un morceau de tourte.

Messages : 42 Date d'inscription : 09/07/2009

Après avoir enfourné d'un coup le reste de la tourte, Ichtequi s'essuya les mains sur le tissus du fauteuil. Il fouilla dans sa besace

Alors, un couteau, un quignon de pain, un peu de fromage. Bon je suis prêt, j'y vais.

En tirant la langue, il traça quelques mots sur un papier qu'il colla avec sa salive sur le front du Commandant

Citation :: JE VE O CHANPINIONS

Sujet: Re: Assis dans un fauteuil Mar 25 Sep 2012 - 5:39

Silver poussa un long soupir.
Puis ses yeux s'ouvrirent lentement. Il se sentait tout rouillé. Il étira les bras et ses articulations craquèrent.

Bon Dieu, j'ai l'impression d'avoir dormi 100 ans!

Il fit quelques étirements assis puis remarqua qu'une araignée avait tissé sa toile entre son genou et le bras du fauteuil. Il se pencha en avant pour la défaire d'un geste rageur. C'est alors seulement qu'il vit qu'un papier collait à son front. Il s'empressa de regarder ce que c'était.

Je veuh au champi-gnons... Non, je vais. Je vais aux champignons...
...

Quelqu'un était donc passé ici ?
Le commandant se leva d'un bond. Ses jambes faillirent se dérober sous lui et il se rattrapa de justesse. Enfin, ayant vérifié leur solidité, il partit en exploration dans le château, le corps tout engourdi.

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